Un roman de Arturo Pérez-Reverte publié aux éditions Points.
Le temps d’un tango, ils se sont consumés l’un pour l’autre. A bord du Cap Polonio, Max, le danseur gigolo, et Mecha, l’épouse d’un richissime compositeur, entament un pas de deux très risqué. Des bas-fonds de Buenos Aires aux grands hôtels de la Riviera, leurs chemins ne cessent de se croiser. Une danse en 1928, une mission d’espionnage en 1937, un tournoi d’échecs en 1966… Hasard ou destinée ?
Parfois, ça ne veut pas, le coup de coeur n’est pas au rendez-vous…
Pourtant, tout était réuni pour une lecture agréable.
Italie, années 60. Un vieil escroc,devenu chauffeur d’un riche médecin, retrouve une femme, croisée et aimée il y a de nombreuses années.
Passé et présent se mêlent pour nous raconter leur rencontre, au son d’un tango, et leurs retrouvailles, autour d’un tournoi d’échecs.
L’auteur nous parle de désir, de tango, d’échecs, d’arnaques et d’espionnage, le tout entre l’Argentine, la France ou l’Italie.
Tout un programme, pourtant j’ai lutté pour parvenir à la page 100.
L’ennui m’a saisi, une certaine irritation contre des personnages sonnant un peu faux parfois.
L’impression, de relire des tournures de phrases identiques.
Mais malgré tout, je me suis accrochée.
Cependant, quand au bout de plusieurs jours, mon seul sentiment était « ah mince, je n’en suis même pas à la moitié », je me suis dit qu’il fallait arrêter là.
Je vais ressortir le cycle du Capitaine Alastriste pour me remémorer tout ce que j’ai aimé de Pérez-Reverte
Et, en une occasion où il s’arrêta au milieu d’une figure, sérieux et impassible, elle se colla à lui de façon inattendue et oscilla ensuite d’un côté puis de l’autre avec une grâce calculée et élégante, comme si elle feignait de s’échapper de ses bras sans le vouloir réellement. Pour la première fois depuis qu’il pratiquait la danse en professionnel, Max eut la tentation d’approcher ses lèvres pour frôler le long cou, gracile et jeune. Ce fut alors qu’en jetant un coup d’œil à la dérobée il constata que le mari de sa partenaire était assis à leur table, jambes croisées et cigarette entre les doigts, et qu’en dépit de son apparente indifférence , il ne cessait de les observer.