Un roman de Tess Sharpe publié aux éditions Sonatine
À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie de quitter le chemin tracé par son père.
Harley Mckenna.
Un nom. Celui d’une famille pour laquelle le respect de la loi n’a jamais été une priorité.
Une jeune femme, orpheline de mère, éduquée par un père aimant mais prêt à tout pour en faire une héritière digne de reprendre son affaire.
Une combattante, risquant tout pour ceux qu’elle aime, offrant la protection de son clan aux femmes battues ayant fui leurs foyers.
Récit en deux temps – passé et présent. D’une enfance forgée par les épreuves, façonnée par un père implacable et aimant. Harley grandit entre ombre et lumière – entre l’apprentissage de son père – à la tête d’un réseau de trafiquants de drogue et le souvenir de sa mère – libre et lumineuse.
Récit du temps présent où pour Harley vient le temps de choisir son chemin.
Récit féministe aussi, dans lequel une jeune femme ne se laisse pas imposer les règles du jeu. Une femme qui se bat et manipule. Une femme libre.
Une belle découverte pour laquelle je dis merci aux collègues du jury d’octobre du grand prix des lectrices Elle.
Je pense à maman, à ce dont je me souviens d’elle. Des éclairs de robes colorées et de santiags, des bijoux volumineux argent et turquoise, le discret parfum de lys qui flottait autour d’elle. Son amour de la forêt et les petits trésors qu’elle récoltait ici : une brindille tordue ressemblant à un point d’interrogation, une mousse en forme de cœur sur une pierre. Son sourire, sa manière de me prendre dans ses bras et de me soulever de terre.
Avant je me demandais ce qui se serait passé si elle avait survécu. Mais plus je vieillis, plus c’est difficile. Ma vie est ce qu’elle est. Mon destin est écrit depuis le jour de sa mort. Et il est temps de le reprendre en main.