La révolte

Un roman de Clara Dupont-Monod publié chez le Livre de poche

la révolte couv

En 1173, Aliénor d’Aquitaine pousse trois de ses enfants à la rébellion contre le roi d’Angleterre, son époux. La voici racontée par son fils, Richard Cœur de Lion, dans une oeuvre pétrie de poésie et de cruauté. Un regard qui révèle deux personnages pleins d’amour, d’honneur et de violence, et tiraillés par leurs passions – ambition, haine, loyauté.  


Aliénor d’Aquitaine, Duchesse, reine de France, reine d’Angleterre.

Elle a abandonné son premier mari et sa couronne. Elle a fomentée une rébellion contre le second. Son destin ressemble à une légende, trop irréaliste pour être vraie.

Pourtant, il s’agit d’un personnage historique auquel Clara Dupont-Monod donne, de façon romancée, vie.

Plus exactement son fils préféré, Richard Cœur de Lion, nous narre le récit de sa vie.

C’est une tragédie aux accents shakespeariens qui s’offre au lecteur, dans laquelle se mêlent amour, trahisons, complots, guerres et pouvoir.

La plume de l’auteure est d’une beauté saisissante, oscillant entre passé et présent. Offrant des digressions de la part d’autres personnages. Sans fausse note, avec une grâce digne des grandes épopées.

Si le récit est bref il est néanmoins riche.

Riche de rebondissements, mêlant la grande Histoire à celle d’une famille.

Riche d’émotions. De l’amour d’un fils pour sa mère. De sa haine de son père. De son impossibilité à ne pas lui ressembler.

Beau, fort, émouvant, magnifique, les mots lus, ici et là, pour parler de ce roman sont tellement justifiés.

Un coup de cœur pour moi, et pour vous ?

Du Plantagenêt, nous n’avions rien, sauf l’estime de l’épée. L’épée ne trahit pas, voilà pourquoi elle est ma seule amie. Au-dessus de nos têtes planait l’idée que, un jour, nous prendrions la relève de notre père, et pourtant nous connaissions à peine son visage. Nous sentions la haine monter envers lui. Les grands barons d’Aquitaine, attroupés autour de ma mère, parlaient à voix basse. Les seigneurs défilaient à la cour, ils réclamaient à grands cris d’être reçus par le roi immédiatement car il avait redessiné les frontières de leurs domaines. Mais le roi n’était pas là. Sans cesse parti sur les routes, il arpentait son royaume pour le mettre au pas. Nous, les fils, devions être à la hauteur d’un modèle absent. Prendre exemple sur un fantôme. Dans ce grand flou en forme d’avenir, ma mère était un repère.

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