Anne d’Avonlea

Un roman de Lucy Maud Montgomery traduit par Isabelle Gadoin et publié chez Monsieur Toussaint Louverture

Anne a désormais seize ans. Elle a décidé de rester à Avonlea pour prendre soin de sa mère adoptive Marilla et de devenir enseignante à l’école du village. C’est donc une nouvelle vie qui commence pour elle, et qui va s’avérer mouvementée ! Entre son travail auprès des élèves et l’arrivée de Davy et Dora, jumeaux de six ans que Marilla recueille après le décès de leur mère, Anne va encore se retrouver dans des situations cocasses où son imagination et son humour lui seront bien nécessaires.

La suite d’Anne, la maison aux pignons verts nous plonge à nouveau dans la vie de la célèbre Anne Shirley, toujours aussi pétillante, pleine de projets et d’amour pour les autres. Nous la suivons durant deux années bien remplies par ses aventures et ses rêveries de jeune femme. Même si elle a bien grandi, elle reste tout aussi impétueuse et imaginative qu’autrefois.


Retrouver Anne et Avonlea. Craindre la déception, ou l’indifférence face à ce nouveau tome.

Lire une page puis une autre. Accompagner Anne, ses 17 ans et son travail d’institutrice. Une jeune femme avec la tête pleine de rêveries et d’éblouissements, toujours à la recherche d’âmes sœurs. Anne qui doit composer avec son souhait d’inspirer de grandes ambitions à ses élèves et leurs capacités (souvent moins grandes qu’espérées par leur institutrice).

L’on pourrait penser qu’il ne s’agira que d’une redite des aventures précédentes, l’âge en plus.

Mais il n’en est rien. Anne oscille entre son devoir et sa fantaisie habituelle. Mais le temps des deuils est passé par là, le temps du chagrin et des inquiétudes aussi.

Elle n’est plus une enfant mais pas une adulte encore. Elle est à cette âge charnière où il faut faire le deuil d’un monde pour entrer dans un autre.

Cependant, ce qui ne change pas c’est son éternelle capacité à transcender la réalité. À la voir nimbée d’un voile dorée, illuminant chaque instant. À vivre chaque moment de poésie avec une immense reconnaissance.

Là encore pas de grands rebondissements, mais la vie quotidienne, si normale et si merveilleuse.

Un doux plaisir de lecture qui se poursuivra, je n’en doute pas, avec les suivants.

Et vous, conquis par ce second tome ?


« Les jeunes filles posèrent leurs paniers dans le jardin d’Hester, et passèrent le reste de l’après-midi à explorer les bois et les champs environnants, où elles découvrirent toutes sortes de recoins et de sentiers charmants. Lorsque la faim se fit sentir, elles s’installèrent dans l’endroit le plus joli qui soit, sur la berge abrupte d’un ruisseau gazouillant, où des bouleaux blancs jaillissaient de longues herbes duveteuses. Les jeunes filles s’assirent sur leurs racines et firent honneur aux mets délicats concoctés par Anne ; et même les sandwichs dénués de poésie furent dévorés de bon cœur avec un appétit intact et aiguisé par tout cet exercice au grand air. »

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