The light years

Un roman d’Elizabeth Jane Howard publié aux éditions Picador Classic

Every summer, the Cazalet brothers, Hugh, Edwardand Rupert, return to the family home in the heart of the Sussex countrysidewith their wives and children. There, they are joined by their parents andunmarried sister Rachel to enjoy two blissful months of picnics and childishgames. But despite the idyllic setting, nothing can be done to soothe thesiblings’ heartache: Hugh is haunted by the ravages of war, Edward by hislatest infidelity and Rupert by his inability to please his demanding wife.

Meanwhile Rachel risks losing her only chance at happiness because of herunflinching loyalty to the family.Elegantly constructed and told with exceptional grace,The Light Years is a modern classic of contemporary English life and the beginning of an extraordinary family saga.


Après avoir tant vu passer ce roman sur Instagram, suite à sa nouvelle parution par les éditions de la table ronde, j’ai décidé de me laisser tenter mais pour la version VO.

Un petit résumé de l’intrigue en quelques mots : nous sommes en 1937, en Angleterre, et l’autrice nous entraîne sur les pas des Cazalet, une famille bourgeoise, menée par le patriarche, William Cazalet, sa femme, leurs trois fils sans oublier les belles-filles et les petits enfants.

Nous suivons les crises de couple, l’usure et l’adultère des parents, les chamailleries des enfants et les adolescents qui veulent être traités comme des grands.

Tous se retrouvent pour l’été dans la demeure familiale alors que le contexte international s’assombrit et que la perspective d’une nouvelle guerre semble de moins en moins impossible.

Ce roman, premier tome d’une saga, me laisse sur une impression plutôt mitigée.

Côté positif, la psychologie fine et très pertinente de la multitude de personnages, notamment féminins. Cette vraisemblance donne une grande force au récit, lui donne un côté vivant et crédible.

Les thèmes traités, plutôt centrés sur la sphère intime, sont très intéressants : la maternité à une l’époque où la contraception est davantage un bricolage qu’autre chose, l’éducation des enfants, les traumatismes de la première guerre mondiale ou encore les relations familiales.

Mais, et cela reste pour moi, le bémol principal de l’histoire, le livre m’a paru d’une longueur démesurée. Je ne reproche pas à ce roman le manque d’action et de rebondissements, ce qui en soit ne me dérange pas du tout, mais j’ai trouvé quand même que le rythme était beaucoup trop étiré.

J’ai souvent compté les pages restantes avant la fin de ma lecture ce qui n’est, vous en conviendrez, jamais bon signe.

Du coup, mon cœur de lectrice hésite à se laisser tenter par la suite des aventures de cette famille Cazalet.

Et vous, qu’en avez-vous pensé ?


« Lydia sat with her knife and fork poised like Tower Bridge opening while Nan chopped up tomato and bacon. ‘If you give me kidney, I’ll spit it out’, she has remarked earlier. A good-deal of early-morning conversation with Nan consisted of threats from either side, but since neither called one another’s bluff it was difficult to know what the consequences might ever have been if either had gone through with them. »

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2 réflexions sur « The light years »

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