Un roman de C.E Morgan publié aux éditions Folio

Riche propriétaire terrien du Kentucky, Henry Forge dédie sa vie à la recherche de la combinaison génétique idéale pour créer le cheval parfait, une machine de course imbattable et grandiose. Habitué à commander, il fait tout plier à sa volonté, la science comme sa fille unique, Henrietta. jusqu’au jour où Allmon un jeune homme noir élevé dans les quartiers pauvres arrive chez les Forge : garçon d’écurie au talent rare et à l’ambition dévorante, il va bouleverser l’équilibre familiale et découvrir l’envers du rêve américain.
ABANDON
Déçue. Déçue par ce rendez-vous manqué avec ce livre. Pourtant, ce n’est pas à cause d’un manque de talent de l’autrice ou d’une histoire mal construite. C’est juste que ce livre et moi, nous ne nous sommes pas trouvés.
Pourtant je l’avais contemplé longuement sur les étals des libraires, attirée par cette saga américaine d’un homme à la recherche du cheval de course parfait, brimant sa fille unique avant que l’arrivée d’un garçon d’écurie noir ne change tout. L’action se déroulant dans une ferme d’anciens esclavagistes du sud des États-Unis.
La plume est recherchée, dense et très imagée. Étouffante. L’histoire offre aussi des personnages tourmentés, renforçant ce sentiment de malaise.
Les pages passant, je commençais à lire des passages en diagonale, me détachant de plus en plus de l’histoire, jusqu’au moment où j’ai préféré arrêter.
Cette histoire avait tout pour plaire mais l’alchimie n’était pas au rendez-vous.
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?
» Il faut que tu penses comme un homme et non plus comme un enfant. Une des plaies de la jeunesse est sa tentation de rompre avec la tradition, mais la tradition n’est rien d’autre que l’accumulation des enseignements. Il serait absurde de l’oublier et d’être obligé de réapprendre ce que tant d’hommes avant toi ont déjà appris. Tu leur dois obéissance et tu me dois obéissance, de même que je leur dois obéissance et que je dois obéissance à mon père, plus encore que mon frère car je suis l’aîné. Toutes ces routes mènent à toi, Henry, et je ne te laisserai pas tout gâcher pour un tas de diamants de pacotille. Je suis un fils de cultivateur et tu es un fils de cultivateur à ton tour. Nul besoin de progresser, Henry, il importe juste de se conformer à une lignée qui n’a jamais dévié, car elle s’est toujours avérée judicieuse. »
Terrible cette lecture en diagonale !! Mais on y passe tous de temps en temps. Même la citation ne m’attire pas, peut-être une traduction ratée, ça arrive aussi. Je passe mon tour pour ce titre.
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Il a eu de beaux retours mais clairement j’ai été réfractaire…Le style est en effet très particulier, très lourd mais difficile de savoir si cela vient de l’autrice ou de la traduction. Je ne risque pas de me procurer la V.O pour le vérifier 😉
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