Watership down

Un roman de Richard Adams publié aux éditions Monsieur Toussaint Louverture

C’est dans les fourrés de collines verdoyantes et idylliques que se terrent parfois les plus terrifiantes menaces. C’est là aussi que va se dérouler cette vibrante odyssée de courage, de loyauté et de survie.

Menés par le valeureux Hazel et le surprenant Fyveer, une poignée de braves choisit de fuir l’inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, malices et légendes vont guider ces héros face aux mille ennemis qui les guettent, et leur permettront peut-être de franchir les épreuves qui les séparent de leur terre promise, Watership Down. Mais l’aventure s’arrêtera-t-elle vraiment là ?


Une épopée atypique. Celle d’un groupe de lapins. Un groupe mené par Hazel.

Pourtant, une épopée pour les lapins, ce n’est pas l’évidence. Ils ne sont pas vraiment courageux. Un rien les rend sfar c’est à dire tétanisé et incapable de bouger devant un danger.

Mais là, pas d’autre choix. Fyveer le frère d’Hazel a des dons de prémonition et il a vu l’apocalypse s’abattre sur leur garenne.

Ce sera une fuite qui les amènera à se dépasser, à faire ce qu’aucun lapin n’avait fait avant eux. Pour garantir la continuité de leur groupe, espoir d’une future garenne.

Ce roman de Richard Adams est une vraie réussite. Car l’auteur réussit à nous intéresser à la destinée d’un groupe de lapins, de conserver leur spécificité animalière tout en intégrant des enjeux qui pourraient être transposés dans notre société.

Le récit est aussi entrecoupé de récits mythiques de lapins rappelant l’importance des mythes pour une société donnée.

Malgré quelques passages qui m’ont semblé un peu long parfois, ce livre est une très belle découverte, un récit que je vous recommande.


« Le crépuscule n’allait pas tarder et le soleil couchant de ce mois de mai empourprait les nuage. La pente sèche était constellée de lapins. Les uns grignotaient les rares brins verts autour de leurs terriers, tandis que d’autres osaient s’éloigner un peu, en quête de pissenlits ou d’une primevère oubliée. Assis bien droit sur une fourmilière, un guetteur surveillait les alentours, les oreilles dressées et le nez alerte. Il n’y avait pourtant rien à craindre, un merle sifflait tranquillement à la lisière de la forêt. De l’autre côté, aux abords du ruisselet, tout était dégagé et silencieux. La paix régnait sur la garenne. »

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2 réflexions sur « Watership down »

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