Tout l’or des braves

Un roman de Clifford Jackman traduit par Marc Sigala et publié aux éditions Paulsen

Mer des Caraïbes. 1721. Jimmy Kavanagh, ancien compagnon de Barbe Noire, rassemble un équipage pour une chasse-partie qui doit permettre d’assurer définitivement l’avenir de chacun. Avec le pillage de Cape Coast, d’où les pirates repartent chargés de l’or accumulé par les marchands d’esclaves, leur expédition débute sous les meilleurs auspices.

Mais la mort prématurée de Kavanagh change la donne. Et le belle épopée se transforme peu à peu en enfer… Tout l’or des braves est à la fois un conte politique sur la domination, le récit d’une quête spirituelle et un grand roman d’aventures.


Hissez les voiles ! Sortez le rhum et embarquez pour l’aventure ! À la suite de Kavanagh, capitaine d’un bateau pirate, à l’affût d’une prise exceptionnelle. Mais loin des clichés hollywoodiens, le quotidien des pirates est rude, régi des règles complexes.

Et un navire n’est au final qu’une micro société avec sa hiérarchie, ses règles et sa politique.

Car entre la démocratie revendiquée et la tyrannie, il n’y a qu’un pas.

Ce roman est déroutant au premier abord. Beaucoup de questions, peu de réponses. Un contexte et des personnages difficiles à cerner, parfois trop.

Mais, petit à petit, le but de l’auteur se dévoile et le roman prend toute sa dimension. Celle d’une étude sur l’homme et la politique. La façon de mener et diriger les hommes, les règles qui se tordent aux circonstances. Le tout entrecoupé de batailles, de prises de guerre et de quotidien de pirates.

Le récit devient une représentation d’une société où chacun veut le pouvoir pour réaliser, lorsqu’il l’a obtenu, le prix et la difficulté de se maintenir au sommet de la hiérarchie.

Un récit qu’il faut savourer, ne pas hésiter à relire afin de ne pas passer à côté.


« Diriger un navire est une entreprise complexe, et hisser davantage de voiles ne le fait pas, en toutes circonstances, avancer plus vite. Les voiles au vent peuvent gêner les voiles sous le vent, et l’empilement de voiles en trop grand nombre peut faire gîter le navire, ce qui réduit sa vitesse. Plus un navire porte de voiles, plus le risque d’emporter un espar ou de déchirer une voile en cas de grain ou de rafale soudaine est important. il faut également tenir compte de l’assiette du lest, de l’inclinaison des mâts et de mille autres facteurs »

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