Les filles du manoir Foxcote

Un roman d’Eve Chase traduit par Aline Oudoul publié chez Nil Editions

Gloucestershire, août 1971. Un bébé est retrouvé dans les bois du manoir de Foxcote. La famille Harrington, endeuillée par une terrible tragédie, recueille avec joie la petite fille et décide de l’élever en secret. Mais ce bonheur familial est très vite ébranlé par la découverte d’un cadavre sur la propriété.

Des années plus tard, Sylvie, désireuse d’éclaircir des zones d’ombre de sa vie, est à son tour entraînée dans les bois majestueux et sauvages de Foxcote, là où rien n’est tout à fait ce qu’on croit. Sylvie découvrira-t-elle la vérité et osera-t-elle la révéler ?
Onirique et mystérieux, Les Filles du manoir Foxcote nous plonge au cœur de sombres secrets de famille qui bouleverseront à jamais les vies de trois femmes
.


Rita est nurse chez les Harrington dans les années 70. Elle aide Jeannie, la mère de famille, à s’occuper de ses deux enfants Hera et Teddy. L’aider ne serait, d’ailleurs, pas le terme exact. Elle gère l’essentiel alors que Jeannie sombre dans la dépression, conséquence d’une nuit dramatique. 

Walter, le mari est absent. Parti pour son travail, il a imposé à sa famille de se cloîtrer à Foxcote, maison familiale du Gloucestershire, le temps que leur demeure londonienne soit remise en état..mais rien ne va se passer comme prévu.

De nos jours, Sylvie doit gérer un divorce et un chamboulement familiale. 

Entre les deux histoires, les liens vont se faire, le passé et le présent s’entremêlant. 

Voilà un roman qui, de prime abord, ne correspond pas du tout à mes goûts littéraires. Pourtant, j’ai été agréablement surprise dans la première partie du roman, la plume étant fluide, les pages défilaient et la volonté d’en savoir plus m’empêchait de poser le livre. 

Malheureusement, j’ai trouvé la fin trop…facile. Les personnages perdaient leurs aspérités du début pour devenir monolithiques. Et la fin a sonné beaucoup trop belle pour moi, pour être vrai, un peu trop sucrée. 

Pour finir, une lecture sympathique, malgré des bémols sur la fin, idéale pour l’été si vous êtes friand de ce genre de lecture. Pour les autres, il vaudrait peut-être mieux passer votre chemin…


« Quatorze mois plus tôt, Rita n’était jamais allée dans la capitale. Pourtant, elle en avait passionnément rêvé, se voyant déjà loin de Torquay, de tout ce qui c’était passé. Imaginant la famille londonienne – digne des Darling dans Peter Pan – qui l’adopterait avec joie. Elle vivrait dans une grande maison bien chauffée, sans compteur avaleur de pièces, contrairement au bungalow de mamie. Elle aurait une chambre à elle, avec un bureau et une étagère, peut-être une vue sur la ville trépidante. Et la mère qui l’engagerait serait…et bien, parfaite. Délicate et gentille. Cultivée. Avec de fins lobes d’oreilles et des mains gracieuses. Comme la sienne, qu’elle se rappelait vaguement. Elle retrouverait tout ce qu’elle avait perdu dans l’accident – et qu’une part d’elle-même continuait à chercher. »

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