Un roman de Peter Balko traduit par Barbora Fauve et publié aux éditions Bleu et Jaune

Il était une fois à Losonc deux garçons que tout oppose. L’un est de bonne famille, il se lave les dents tous les jours et veut devenir écrivain. L’autre, un casse-cou effronté, terrorise les humains comme les animaux et n’a peur de rien. Mais un lien inébranlable les unit : une amitié à la vie, à la mort. Ensemble, ils osent vivre des aventures incroyables, chassent le cochon d’or, poursuivent une veuve-sorcière, connaissent les émois amoureux, jusqu’au jour où…
Un premier roman audacieux, plein d’humour et de tendresse, aux effluves de l’histoire de Tom Sawyer et Huckleberry Finn qui se déroule quelque part aux confins de la Slovaquie et de la Hongrie.
Voilà une découverte littéraire pour moi grâce aux éditions Bleu et Jaune : la littérature slovaque.
✨
Une histoire d’amitié entre deux garçons de 8 ans, qui malgré leurs différences, sont devenus les meilleurs amis du monde. Avec cette force des premières amitiés, que l’on pense à l’épreuve de toutes les épreuves.
✨
L’un est en surpoids, souffre d’incontinence, grandit choyé dans un foyer heureux. L’autre est une graine de voyou, coincé avec un père alcoolique qui s’enferme dans un placard lorsqu’il a bu un coup de trop.
✨
Léviathan et Kápia grandissent à Losonc, ville mi-imaginaire et mi-réelle en Slovaquie entre bêtises d’enfants, école et bagarres.
✨
Ce roman, qui a remporté de nombreux prix en Slovaquie, est exigeant mais j’en ai apprécié la lecture.
✨
J’ai aimé cette façon qu’a l’auteur de nous faire osciller entre le réel et l’imaginaire. Ces digressions parfois absurdes sur l’histoire d’un couteau ou d’un cochon d’or, sur la plus grande histoire d’amour dont on ne saura rien au final. C’est décalé et très réjouissant.
✨
Le contexte géopolitique est esquissé et j’ai profité de cette lecture pour approfondir le sujet.
✨
Mon bémol résiderait dans le fait que j’ai été déstabilisé par ses enfants de 8 ans qui se comportent plus comme des adolescents que comme des enfants (ou alors c’est moi qui suis à côté de la plaque 😉).
✨
Une lecture atypique, qui se mérite mais qui offre un originalité salutaire.
« Partout à perte de vue des enfants criards, de grands cartables, des casse-croûte sur lesquels se collaient la serviette et la torture de la part des grands, à qui mon obésité et ma gaucherie associées offraient la cible idéale pour une persécution plein pot. Si j’avais su alors que mes ennemis se mueraient un jour en pères célibataires qui allaient trimer à la scierie au-delà de Prsa, avec un penchant pour les alcools bon marché et les filles, je les aurais étreints comme des amis proches et je leur aurais tout pardonné. »
C’est un livre que j’ai noté également de mon côté, toujours un plaisir de découvrir un nouveau morceau de littérature slovaque !
J’aimeAimé par 1 personne
Sympa super article vraiment, merci pour cette belle découverte 😀 hésites pas à venir faire un tour sur mon site Mood-blog.fr et à t’abonner si ça te plaît 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Un livre que j’ai aussi bien aimé même si comme toi j’étais surprise (mais pas gênée) qu’il ne s’agisse que d’enfants de huit ans. Ma chronique est en attente, mais ça va venir.
J’aimeAimé par 1 personne
Je pense que cela vient du fait que mon fils a 8 ans…c’est encore mon bébé donc j’ai eu du mal à imaginer des enfants de son âge penser aux filles de cette façon 🤣
J’aimeJ’aime
Je me méfie des lectures atypiques désormais mais peut-être que je me laisserai tenter !
J’aimeAimé par 1 personne