Un roman d’Eric Marchal publié aux éditions Anne Carrière

Venise, février 1713. Les musiciennes rivales de la Piéta et des Incurabili vont jouer ensemble pour la première fois devant un parterre venu de l’Europe entière. Lorsqu’une tribune s’effondre sur le public, le chirurgien Azlan de Cornelli intervient et sauve un grand nombre de blessés, aidé par un mystérieux médecin qui disparaît aussitôt. Cet accident est le premier rouage d’un engrenage qui conduira Azlan au coeur des secrets de la Sérénissime.
🎭 Les gondoles à Venise 🎭
Voilà le premier tome d’un triptyque signé Eric Marchal. L’auteur, prolifique, nous emmène cette fois-ci à Venise au 18ème siècle.
Tout commence par un concert rassemblant des musiciennes de la Pietà et des Incurabili. Un concert somme toute anodin même si, dans la Venise des masques et des secrets, il s’y joue bien davantage que des notes de musique.
Le balcon des musiciennes s’effondre et Azlan de Cornelli, chirurgien, doit abandonner l’autopsie non autorisée qu’il pratiquait pour soigner les blessés. Il sera aidé par un mystérieux inconnu qui se révèlera excellent soignant également. Quant à Maria Dalla Viola, musicienne qui jouait ce soir-là, son plan visant à profiter de ce concert pour s’enfuir avec son amoureux est réduit en cendres.
Tous ses destins vont s’enchevêtrer pour une quête plus grande : la recherche d’un mystérieux Codex Quanum.
Un ouvrage qui permettrait des progrès significatifs de la médecine mais qui a été caché, de façon très complexe, afin d’échapper à un ordre secret qui le recherche pour assouvir sa quête de l’immortalité.
Ce roman historique est une retrouvaille pour moi de la plume d’Eric Marchal. Celle-ci est toujours alerte, les rebondissements se succèdent sans temps morts. Avec une mention spéciale pour les interventions chirurgicales et la médecine de cette époque que j’aime toujours autant découvrir.
Le cadre choisi est tout à fait fascinant, j’ai aimé évolué dans cette ville mystérieuse, avec ses luttes de pouvoirs et ses traditions.
Cette lecture fut donc agréable même si j’aurais aimé, reproche que j’ai déjà formulé avec cet auteur, que les personnages aient plus d’aspérités, que les héros semblent moins lisses dans leur psychologie.
Un premier tome, malgré tout, réussi pour les amateurs de romans historiques avec des sociétés secrètes.
Faites-vous partie de cette catégorie ?
« Sa voix et ses gestes, tout en excitation saccadée, trahissaient son angoisse. Autour d’eux plusieurs dizaines de blessés étaient assis ou étendus, principalement des musiciennes, reconnaissables à l’uniforme bleu ou rouge des deux institutions, tandis que d’autres se traînaient vers le cloître, aidés par les plus valides. Azlan fut impressionné par le calme qui régnait à l’intérieur, au regard de l’agitation dans la cour. La douleur était contenue dans les gémissements ou les pleurs étouffés qui s’élevaient de partout. Les secours mettraient du temps à arriver en raison de la situation excentrée des Incurables. Il devait agir sans attendre. »
Un roman historique qui me tente bien !
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Si tu connais déjà Eric Marchal, tu ne seras pas déçue par cet opus !
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