Journal (1867)

Un livre d’Anna Dostoïevski traduit par Jean-Claude Lanne et publié aux éditions des Syrtes


Le Journal constitue, par sa constante véracité, un document unique sur la vie d’un couple. Torturé, malade, inquiet, puéril dans ses entêtements, haïssable dans ses mesquineries, Dostoïevski est là, extraordinairementvivant et proche. À travers cette bouleversante confidence àsoi-même il apparaît plus simple, plus vrai, à la fois pitoyable et fascinant.

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Dans la nuit

Un livre d’E.T.A Hoffmann traduit par Philippe Forget et publié aux éditions du Typhon


Un livre-objet inédit mettant en avant une sélection de textes de l’inventeur du réalisme fantastique E.T.A. Hoffmann accompagnée d’illustrations intensifiants les ambiances fantasques de l’écrivain allemand.

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La fille du capitaine

Un roman d’Alexandre Pouchkine traduit par André Markowicz et publié aux éditions Actes Sud


En 1833, Pouchkine se plonge dans les archives pour écrire l’histoire de la révolte de Pougatchov qui a ravagé la Russie entre 1771 et 1774. Il en tire un livre d’historien et un texte de fiction, tout à la fois roman d’apprentissage, roman d’aventures, et poème allégorique : La Fille du capitaine. Cette dernière oeuvre, considérée par tous (et notamment par Tolstoï et Dostoïevski) comme l’un des plus grands romans jamais écrits en russe, se distingue par la polyphonie de sa langue.

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Le joueur

Un roman de Fiodor Dostoïevski traduit par Sylvie Luneau publié aux éditions Folio


Le jeu brûle tout. Il est la passion. Il est le rêve.
L’enfer et la démesure. Le révélateur des abîmes de l’âme et l’ignoble concentré de la comédie bourgeoise. Il est l’argent!
Autour de ses tapis, le général déchu se fait l’esclave du marquis et attend le décès de la richissime Baboulinka, sa tante. Hypothèques… Héritages…
Intrigues… Corruption morale sur fond de bonnes manières. Qui donc résistera à ce tourbillon de folie?

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Madame Bovary

Un roman de Gustave Flaubert publié chez GF FLAMMARION

Emma maigrit, ses joues pâlirent, sa figure s’allongea. Avec ses bandeaux noirs, ses grands yeux, son nez droit, sa démarche d’oiseau, et toujours silencieuse maintenant, ne semblait-elle pas traverser l’existence en y touchant à peine, et porter au front la vague empreinte de quelque prédestination sublime ? Elle était si triste et si calme, si douce à la fois et si réservée, que l’on sentait près d’elle pris par un charme glacial, comme l’on frissonne dans les églises sous le parfum des fleurs mêlé au froid des marbres…

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L’idiot

Un roman de Fiodor Dostoïevski traduit par Albert Mousset et publié aux éditions Folio

Il y a lieu de croire que Rogojine éprouva cette brusque sensation d’épouvante ; venant s’ajouter à tant d’autres émotions, elle l’immobilisa sur place et sauva le prince du coup de couteau qui allait inévitablement s’abattre sur lui. Rogojine n’avait pas eu le temps de se rendre compte de l’attaque qui terrassait son adversaire. Mais, ayant vu celui-ci chanceler et tomber soudainement à la renverse dans l’escalier, la nuque portant contre une marche de pierre, il était descendu quatre à quatre en évitant le corps étendu et s’était enfui de l’hôtel presque comme un fou.

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Nana

Un roman d’Emile Zola publié chez Le livre de poche

Dans les dernières années du Second Empire, quand Nana joue le rôle de Vénus au Théâtre des Variétés, son succès tient moins à son médiocre talent d’actrice qu’à la séduction de son corps nu, voilé d’une simple gaze. Elle aimante sur scène tous les regards comme elle attire chez elle tous les hommes : tentatrice solaire qui use de ses charmes pour mener une vie de luxure et de luxe, de paresse et de dépense.

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La mort d’Ivan Illitch/ Maître et serviteur/ Trois morts

Un livre de Léon Tolstoï publié chez le livre de poche

Le magistrat Ivan Illitch sent que sa fin est proche. Tourmenté et à l’agonie, il comprend, au cours de sa profonde introspection, l’échec de son existence et l’hypocrisie de ceux qui l’entourent. Ce thème apparaît aussi dans Trois morts, où le mensonge est omniprésent. Et c’est avec le riche marchand et son domestique, qui se perdent en pleine campagne au cœur de l’hiver russe, que l’écrivain semble faire la synthèse, dans Maître et serviteur, de son dilemme métaphysique.

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