Le père Serge

Un roman de Léon Tolstoï traduit par J.-Wladimir Bienstock et publié chez Gingko éditeur


Le jeune prince Stepan Kassatzky, promis à un avenir brillant au sein de l’armée et de la haute société pétersbourgeoise, renonce un jour à cette vie et à tous ses biens pour entrer dans un monastère. Devenu le Père Serge, il va devoir lutter contre les tentations mais plus encore contre son propre orgueil et trouver sa véritable voie, perdu dans la foule des humbles et des pauvres, partageant leur vie rude et ordinaire.

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Journal (1867)

Un livre d’Anna Dostoïevski traduit par Jean-Claude Lanne et publié aux éditions des Syrtes


Le Journal constitue, par sa constante véracité, un document unique sur la vie d’un couple. Torturé, malade, inquiet, puéril dans ses entêtements, haïssable dans ses mesquineries, Dostoïevski est là, extraordinairementvivant et proche. À travers cette bouleversante confidence àsoi-même il apparaît plus simple, plus vrai, à la fois pitoyable et fascinant.

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L’amour derrière les barbelés

Un livre de Gueorgui Demidov traduit par Luba Jurgenson et Nicolas Werth et publié aux éditions des Syrtes


Comme Doubar (éditions des Syrtes, 2021), ce recueil de cinq récits est consacré aux camps staliniens où l’auteur a passé quatorze ans de sa vie (1938-1952). Rescapé de la Kolyma, Demidov en a expérimenté et observé le fonctionnement dans ses infimes détails en tant qu’acteur et victime. Son expérience est divisée en séquences peuplées de personnages dont les situations illustrent toutes les facettes de la vie des camps. Il donne ainsi un tableau extrêmement précis de cet univers concentrationnaire. En tant que témoin fiable et impartial Demidov apporte ce qui n’est documenté par aucune archive historique : les sentiments, les émotions, les stratégies de survie…

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Envers et contre tout – chronique illustrée de ma vie au Goulag

Un récit d’Euphrosinia Kersnovskaïa traduit par Sophie Benech publié aux éditions Christian Bourgois et Interférences


Alors qu’elle est à peine âgée de trente ans, Euphrosinia Kersnovskaïa voit l’URSS imposer le joug soviétique à la Bessarabie, où sa famille s’est installée après la révolution. Victime de la collectivisation, Euphrosinia perd tout. Très vite, elle est envoyée sur un chantier d’abattage de bois en Sibérie. Elle s’évade, erre des mois seule dans la taïga, puis finit par être arrêtée et condamnée à des années de camp – pour finalement travailler dans des mines de charbon.

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Dersou Ouzala

Un roman de Vladimir Arseniev traduit par Yves Gauthier et publié aux éditions Transboréal


Dans les forêts de l’Extrême-Orient russe, Vladimir Arseniev, officier explorateur avide de science et d’aventure, se prend d’amitié pour un chasseur sibérien : Dersou Ouzala, du peuple des Nanaïs, qui vouent au monde sauvage une dévotion ancestrale. De cette entente née d’expéditions au cœur de la taïga, Arseniev tire un récit aussi vrai que romanesque. Son témoignage peuplé d’ours, de tigres et de « gens de la forêt » portera le personnage de Dersou dans l’imaginaire de plusieurs générations de lecteurs du monde entier.

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Les jours de Saveli

Un roman de Grigori Sloujitel traduit par Maud Mabillard et publié aux éditions des Syrtes


Le chat Saveli voit le jour dans le jardin d’un hôtel particulier abandonné de Moscou. Un fragment de Vivaldi, un carton de bananes, les parfums du jardin représentent ses premiers souvenirs. Doté d’une curiosité aiguë, Saveli est attiré par l’inconnu et l’aventure. Il aime observer ce qui l’entoure, et livre ses réflexions mordantes ou acerbes avec la précision d’un joueur d’échecs. Ainsi donc, en observateur aguerri, Saveli devient un chroniqueur hors pair de son monde.

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Tolstoï ou Dostoïevski

Un livre de Georges Steiner publié aux éditions Les Belles Lettres


On a pu dire qu’en demandant à un homme – ou à une femme – s’il préfère Tolstoï ou Dostoïevski, on peut  » connaître le secret de son cœur « . Avec son érudition et sa verve coutumière, George Steiner explore ici les différences qui opposent le monde d’Anna Karénine et celui des Frères Karamazov. Ce sont deux interprétations du destin de l’homme, de l’avenir de l’Histoire et du mystère de Dieu que nous pouvons ainsi mieux comprendre. Car grâce au constant jaillissement des idées de l’auteur de Langage et Silence, le lecteur se trouve comme forcé d’entrer dans un dialogue passionné avec des thèmes aussi éternels que fondamentaux.

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Nouvelles

Un livre d’Ivan Bounine publié aux éditions des Syrtes


Qu’elles soient écrites dans son pays ou en exil, à Paris ou dans les Alpes maritimes, les trente-six nouvelles rassemblées dans ce recueil dépeignent le plus souvent la Russie, dont Ivan Bounine est le chantre bouleversant. Qu’elles évoquent la nature, l’amour ou la campagne russe, elles sont imprégnées des souvenirs émerveillés de la terre natale, de ses paysans, de ses hobereaux, de son monde poétique mais fragile.
Une passion, la nouvelle inédite qui accompagne cette publication, fait partie des écrits de jeunesse de Bounine (1886-1887).

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La veilleuse des Solovki

Un récit de Boris Chiriaev traduit par Anne Kichilov publié aux éditions des Syrtes


La Veilleuse des Solovki décrit la naissance du premier camp de concentration soviétique. Installé dans le monastère des îles Solovki, dans la mer Blanche, il allait devenir le symbole de la répression bolchevique. Le témoignage de Chiriaev est édifiant : les premiers balbutiements ont cédé la place, à partir de 1925, à un système d’extermination par le travail. L’auteur raconte le quotidien harassant mais aussi l’effervescence intellectuelle, spirituelle, scientifique et artistique tolérée dans le camp à ses débuts. Dans ce récit déchirant, il donne le premier rôle à l’homme qui, même dans les pires moments, peut garder son humanité.

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Récits de la Perdition

Un livre de Vladimir Tan Bogoraz traduit par Marine Le Berre-Semenov et publié aux éditions des Syrtes


Parus pour la première fois en 1910 à Saint-Pétersbourg, les Récits de la Perdition constituent un ensemble de huit épisodes tirés de la vie d’une cinquantaine de révolutionnaires exilés à Srednekolymsk – alias Grande-Perdition. Soit au coeur même de l’une des régions les plus inhospitalières de la Sibérie.

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