Maison d’artiste

Une nouvelle de Marie-Jane BARTHELEMY éditée par Marie-Christine GALLICHER

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Note : 13/20

Judith Laverne traverse des moments difficiles dans de nombreux domaines de sa vie. Donc elle est amenée à fuir. Elle cherche la solution dans une Maison d’artiste dont le propriétaire est récemment décédé dans un accident de voiture. Sa fille, qu’il ramenait, a survécu, mais, handicapée, a préféré louer en l’état. Judith est séduite par la maison mais également victime de visions. La maison est-elle hantée par l’artiste lui-même dont elle n’avait jamais entendu parler et sur lequel elle s’est renseignée sur Internet dès son arrivée ? Et surtout pourquoi ces souvenirs obsédants ? Un suspense haletant où chaque fois que l’on approche d’une solution ou d’une preuve, tout vole en éclats… jusqu’à la dernière phrase. Toute ressemblance avec des lieux, des événements ou des personnes vivantes ou décédées ne pourrait être que fortuite ou involontaire.


 

Il s’agit d’une nouvelle qui m’a été proposée via la plateforme simplement que je remercie ainsi que l’auteur pour m’avoir choisi pour la chroniquer.

Oui, je sais encore une nouvelle…pour quelqu’un qui n’en lisait pratiquement jamais, depuis quelques temps je les enchaîne.

Je trouve qu’il est assez difficile de chroniquer une seule nouvelle car il y a toujours un risque d’en dire trop mais bon,  je me lance quand même.

Nous suivons donc Judith Laverne qui au début du récit entre en hôpital psychiatrique suite à une tentative de suicide. On se demande alors forcément comment et pourquoi elle en est arrivée là.

Se pose alors la question de sa relation – réelle ou imaginaire – avec Julian Wright, propriétaire décédé de la maison dans laquelle Judith a été retrouvée inanimée.

J’ai lu avec curiosité la nouvelle car je voulais vraiment en savoir plus et avoir le fin mot de l’histoire.

Ce qui m’a dérangé, c’est que j’aurais aimé davantage de développement (oui je sais ce n’est pas le but car c’est une nouvelle), mais je trouvais que du coup certains passages notamment ceux avec le mari de Judith manquaient de naturel.

J’ai apprécié la structure narrative  où la chronologie n’est pas respectée, l’auteure nous promène d’avant en arrière ce qui nous donne une impression de tournis, de confusion à l’image de ce que peut ressentir le personnage principal.

Par contre je n’ai pas toujours apprécié le personnage de Judith. Si, comme je le disais précédemment, la sensation de tourbillon qui l’envahit est bien retranscrite, je la trouvais parfois difficile à comprendre notamment dans sa relation avec son frère.

Je n’en dis pas plus sur la relation vraie ou pas avec Julian Wright car je trouve qu’en dévoiler davantage serait dommage.

En bref, une lecture plaisante que j’aurais souhaitée plus longue pour combler certaines de mes attentes.

2 réflexions sur « Maison d’artiste »

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