Rebecca

Un  roman de Daphné du Maurier publié chez Virago press

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Lecture des mois de septembre/octobre du bookclub oursharedshelf, que vaut ce classique publié pour la première fois en 1938 ?

Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l’ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d’œuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. 


L’histoire en deux mots ? Une jeune femme désargentée rencontre et épouse Maximilien De Winter. Après leur lune de miel, ils s’installent dans le magnifique domaine familial des De Winter, Manderley, mais une ombre rode, celle de Rebecca, la première femme de Max, tragiquement noyée.

Voilà un roman à (re)découvrir, lové sur un canapé, entouré d’un plaid, devant un feu de cheminée. Bon, ça le fait aussi avec 30 degrés dehors.

C’est un récit à l’atmosphère sombre où la nouvelle Mme De Winter nous raconte ses débuts de femme mariée et surtout ses difficultés. Voilà une narratrice, confondante de naïveté, de timidité et de maladresse qui fait face au souvenir flamboyant et glorieux laissé par sa rivale décédée.

Comment lutter avec une femme parfaite, morte certes, mais qui du coup restera figée à jamais dans cette perfection ?

L’opposition entre les deux personnages féminins principaux est très bien menée, Rebecca, est très présente, c’est même le personnage central, elle donne son nom au livre et elle revient sans cesse tout au long du roman alors que nous ignorons le prénom de la narratrice.

Sans être un roman « effrayant », l’auteure distille des moments oppressants avec Mme Danvers, la gouvernante en chef et fanatique de Rebecca, notamment.

Au final il s’agit d’un roman que j’ai beaucoup apprécié, avec son ambiance sombre, un peu à l’instar des Hauts de Hurlevent, avec ses personnages à la psychologie travaillée, son rythme, certes lent mais prenant, bref je vous le conseille.

Rather forlorn, more than a little dissastified, I leant back in my chair and took up tje book of poems. The volume was well worn, well thumbed, falling open automatically at what must be a much-frequented-page.

I fled Him, down the nights and down the day;
I fled Him, down the arches of the years;
I fled Him, down the labyrinthine ways
Of my own mind; and in the midst of tears
I hid from Him and under running laughter.
Up vistaed slopes I sped
And shot, precipited
Adown Titanic glooms of chasmed fears,
From those strong feet that followed, followed after.

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