Ethan Frome

Un roman d’Edith Wharton publié aux éditions Penguin English Library

One of American fiction’s finest and most intense narratives, Ethan Frome tells a story of ill-starred lovers and their tragic destinies.

Ethan works his unproductive farm and struggles to maintain a bearable existence with his difficult, suspicious and hypochondriac wife, Zeena. But when Zeena’s vivacious cousin enters their household as a ‘hired girl’, Ethan finds himself obsessed with her and with the possibilities for happiness she comes to represent.


Ethan Frome est un homme heureux. Depuis peu, un an environ. Lorsque la cousine de sa femme est venue les aider pour les travaux ménagers.

Mattie n’est pas l’aide ménagère idéale, mais elle vient pour travailler gratuitement, orpheline et sans le sou, que peut-elle espérer de mieux ?

Elle arrive dans ce ménage sombre et pauvre. Où Zeena, la femme de Frome, est une malade imaginaire chronique, sans charme, ni esprit.

Où Frome, taiseux et solitaire lutte pour s’en sortir financièrement.

Mattie, elle, à l’éclat du soleil. Elle allume dans le cœur d’Ethan, un feu constant. Il n’attend que les moments où il pourra la voir, se rassasier de sa présence et de son charme. Se demander aussi si les sentiments qu’il éprouve sont partagés par Mattie.

Mais Zeena devient méfiante, jalouse de sa belle cousine et le drame se met en place.

Récit d’une beauté incroyable, d’un amour qui se devine, se dit à mots couverts. Peinture d’un sentiment qui vient éclairer d’une douce lumière la froideur d’une maison.

Récit du fatalisme qui frappe les pauvres. Les espoirs et les perspectives semblent singulièrement limités lorsque le travail harassant ne fournit que le juste nécessaire.

Récit sombre d’une autrice qui une fois encore, m’a charmée et happée, au fil des pages, avec une émotion croissante. Edith Wharton démontre, une fois de plus, son talent pour dépeindre des personnages attachants et romanesques. La noirceur qui caractérise ses autres romans se retrouve également dans ce récit qui est une pépite.

He and Zeena had not exchanged a word after the door of their room had closed on them. She had measured out some drops from a medicine-bottle on a chair by the bed and, after swallowing them, and wrapping her head in a piece of yellow flannel, had lain down with her face turned away. Ethan undresses hurriedly and blew out the light so that he should not see her when he took his place at her side. As he lay there he could hear Mattie moving about in her romm, and her candle, sending its small ray across the landing, drew a scarcely perceptible line of light under his door. He kept his eyes fixed on the light till it vanished. Then the room grew perfectly black, and not a sound was audible but Zeena’s asthmatic breathing.

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