Du malheur d’avoir de l’esprit

Une pièce de théâtre d’Alexandre Griboïédov traduite par André Markowicz et publié dans la collection Babel aux éditions Actes Sud

Un matin d’hiver, Tchatski revient à Moscou après trois années d’absence (« Je voulais faire un tour du monde »), brûlant de retrouver Sofia, une amie d’enfance, fille d’un haut fonctionnaire, Famousov.

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Laide

Un roman de Juliette Lamber publié aux éditions des Véliplanchistes


Hélène est rejetée par son père qui la trouve laide, car sa laideur est une nuisance au sculpteur et esthète qu’il est. Chassée du domicile paternel, la jeune femme décide de haïr son sexe et de vouer à son tour un culte aux arts.

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Magma

Un roman de Thóra Hjorleifsdottir traduit par Jean-Christophe Salaün publié aux éditions Agullo

Lilja, 20 ans, est amoureuse. Il est plus âgé et il est beau. C’est un intellectuel qui cite Derrida. C’est aussi un infidèle chronique et un narcissique qui impose rapidement une relation toxique à la jeune fille , prête à tout pour le garder.

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Les meilleures nouvelles de Léonid Andreïev

Un livres dont les nouvelles ont été traduites par Olga Artyushkina, Laetitia Decourt, Jean-Luc Goester et Serge Rolet publié aux éditions Rue Saint Ambroise


Emprisonné et poussé à l’exil par la police tsariste, puis opposant résolu au pouvoir bolchevik, Léonid Andreïev aura été toute sa vie un écrivain en lutte contre le pouvoir. Devenu célèbre après la publication de son premier recueil de nouvelles et considéré par Gorki comme « le meilleur écrivain d’Europe et d’Amérique », l’auteur sera par la suite mis à l’index par les autorités soviétiques en tant qu’ennemi de la révolution.

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Du côté de chez Swann

Un roman de Marcel Proust publié aux éditions Pocket

Entre les murs de liège de son appartement du boulevard Haussmann, un dandy maladif, dont personne ne soupçonnait le génie, créé un monument romanesque qui allait dominer la littérature française.

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Cette corde qui m’attache à la Terre

Un roman de Lorina Bālteanu traduit par Marily le Nir et publié aux éditions des Syrtes


Cette corde qui m’attache à la terre renferme tout un univers, celui d’un village moldave à l’époque soviétique, qui tient dans les paumes d’une petite fille. Elle observe ce qui se passe et ce qui lui arrive avec innocence et un besoin désespéré d’être comprise. Objets, sensations et personnages peuplent son monde, de l’excentrique tante Muza à la vieille Dochia, la guérisseuse, en passant par le grand-père, « Prince Charmant » vieilli, et Raïa, la bibliothécaire, de retour de Sibérie…

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Cœur de chien

Un roman de Mikhaïl Boulgakov traduit par Vladimir Volkoff publié aux éditions le livre de Poche


Quand Mikhaïl Boulgakov publie « Cœur de chien » en 1925, la Russie soviétique bénéficie d’une relative liberté créatrice avant la nuit noire du stalinisme qui s’annonce.
L’écrivain, bien qu’il tienne à rester en marge des courants littéraires, en profite de façon inespérée. En d’autres temps, le sujet de son roman lui aurait valu quelques années de goulag pour ne pas imaginer pire.

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Les cosaques

Un roman de Tolstoï traduit de Pierre Pascal publié aux éditions Folio classique


A travers les paysages du Caucase et le régiment de Cosaques auquel il est affecté, un jeune officier,.. Olénine, qui n’est autre que Tolstoï lui-même, découvre la splendeur du monde primitif. «Dieu que notre Russie est triste», soupirait Pouchkine; le Caucase, c’est pour Tolstoï la découverte de la joie, l’oubli de l’accablant sentiment de culpabilité qui est au fond de l’âme russe.

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L’impératrice de Pierre – II

Un roman de Kristina Sabaliauskaité traduit par Marielle Vitureau publié aux éditions de la Table ronde


Qualifiée par Voltaire de Cendrillon du dix-huitième siècle, Catherine Ire de Russie, une femme au destin fulgurant et à l’histoire méconnue, est loin d’avoir vécu un conte de fées. Kristina Sabaliauskaite lui redonne vie à travers une saga aux allures de tragédie grecque.

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Le banquet des Empouses – roman d’épouvante naturopathique

Un roman d’Olga Tokarczuk traduit par Maryla Laurent et publié aux éditions Noir sur Blanc


En septembre 1912, lorsqu’il arrive au sanatorium de Görbersdorf, dans les montagnes de Basse-Silésie, le jeune Wojnicz espère que le traitement et l’air pur stopperont la maladie funeste qu’on vient de lui diagnostiquer : tuberculosis. À la Pension pour Messieurs, Wojnicz intègre une société exclusivement masculine, des malades venus de toute l’Europe qui, jour après jour, discutent de la marche du monde et, surtout, de la « question de la femme ». Mais en arrière-plan de ce symposium des misogynies, voici que s’élève une voix primordiale, faite de toutes les voix des femmes tant redoutées…

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