Du côté de chez Swann

Un roman de Marcel Proust publié aux éditions Pocket

Entre les murs de liège de son appartement du boulevard Haussmann, un dandy maladif, dont personne ne soupçonnait le génie, créé un monument romanesque qui allait dominer la littérature française.

Explorant les méandres infinis de la mémoire, à partir de précieuses sensations retrouvées, il ressuscite une société défunte à travers le prisme de l’intelligence, du comique et de la poésie. Aujourd’hui Swann, Combray, Balbec, Guermantes, Bergotte ou le terrible Charlus sont devenus les figures tutélaires d’une religion universelle. Conscient de la puissance de son œuvre, Marcel Proust prolonge celle de Balzac et réinvente les Milles et Une nuits de l’Occident.


À la recherche…

Voilà un objectif que je m’étais fixée dans ma vie de lectrice : un jour, je lirai Marcel Proust.

Il fait partie des auteurs cultes dont on parle avec admiration pour son œuvre colossale et son style soigné ou au contraire avec un ennui total pour ses histoires de bourgeois.

Du côté de chez Swann, première partie d’À la recherche du temps perdu, m’attendait depuis quelque temps dans ma PAL et je me suis dit qu’il était enfin temps pour moi de savoir si j’allais rejoindre la cohorte d’admirateurs de Proust ou de ses détracteurs.

Ce livre se divise en trois parties : Cambray, Un amour de Swann et Nom de pays : le nom.

Nous voilà partis avec le narrateur dans une exploration de la mémoire et de ses souvenirs de jeunesse, liés à la bourgeoisie du début du vingtième siècle.

Et ces trois parties ont recelé des plaisirs de lectures plutôt différents.

J’ai vu la première partie comme une sorte de montagne à gravir : de nombreuses descriptions de Combray, des terreurs qui saisissaient le narrateur quand il devait se coucher, enfant, sans un baiser de sa mère. Le rythme était lent, mais la beauté de la plume incontestable. Les images, les souvenirs convoqués m’ ont donné envie de continuer ma lecture.

La seconde partie est sans aucune hésitation ma préférée. Elle raconte la naissance de l’amour de Swann, un voisin du narrateur, pour une demie mondaine, une femme qu’il ne trouvait pas à son goût mais pour laquelle il va développer un fort sentiment amoureux. Les évolutions de cet état amoureux sont magnifiquement décrits.

Enfin, la troisième partie relate les

relations nouées entre la fille de Swann et notre narrateur lors de leurs jeux d’enfants. J’avoue que cette partie m’a ennuyée.

Au final, je suis contente de cette lecture, d’autant plus que de ce que j’ai pu en lire, ce livre n’est pas le préféré des lecteurs de Proust ce qui me donne à penser qu’il faut que je continue cette découverte pour vérifier si je fais bien partie de celles et ceux tombés sous le charme de Proust.

Et vous, aimez-vous Proust ? si oui, lequel est votre préféré ?

5 réflexions sur « Du côté de chez Swann »

  1. Tu me donnes envie de m’attaquer à ce monument! Moi aussi, il m’intimide mais j’ai découvert que nombre de romans (dont Là recherche) sont disponibles gratuitement en e-books puisqu’ils sont tombés dans le domaine public. Étant donné que j’ai une liseuse depuis peu, je n’ai plus d’excuse pour ne pas essayer 😉.

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  2. Je dois dire que je m’étais fixé le même objectif que toi, à savoir de lire Proust, mais je n’ai toujours pas franchi le pas ! J’en avais discuté avec un libraire qui aimait beaucoup l’auteur et qui, justement, disait qu’il ne fallait pas forcément commencer par ce titre. Merci de nous faire (re)découvrir Marcel Proust et son oeuvre.

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