L’attrape-cœurs

Un roman de J.D Salinger publié chez Pavillons Poche – Robert Laffont

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Note : 10/20

A lire si : vous avez envie de vous plonger dans le mal-être du narrateur

Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d’oeuvre,  » L’attrape-coeurs « , roman de l’adolescence le plus lu du monde entier, est l’histoire d’une fugue, celle d’un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n’ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d’aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d’incertitude et d’anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L’histoire éternelle d’un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.


Il s’agit d’un roman dont j’ai tellement entendu parler, un de ceux qui se retrouvent régulièrement en avant dans les librairies, que je savais que tôt ou tard, je finirais par le lire. Une lecture commune organisée sur Livraddict m’a permis de franchir le pas.

L’histoire nous invite à suivre les pas du narrateur, Holden Caulfield, ou plutôt son errance entre son renvoi de son établissement scolaire et le jour prévu pour son retour chez ses parents.

Le narrateur nous fait partager ses péripéties et ses réflexions sur 246 pages…le tout dans un style aux tournures familières ; j’ai d’ailleurs lu le livre en V.O craignant que le style soit trop compliqué pour mon niveau d’anglais beaucoup plus habitué à l’anglais « classique ».

Pour le reste, que dire…je suis complètement passée à côté de ce roman que j’ai trouvé déprimant et plombant. Bon, peut-être que la pluie dehors associée à un fort mal de tête ne m’ont pas mis dans les meilleurs dispositions mais j’ai été véritablement soulagée d’être arrivée à la fin du récit. J’en ai très vite eu assez de ce narrateur qui se regarde le nombril tout le long du roman.  Alors peut-être que pour certains c’est cela qui constitue l’intérêt du récit mais pas pour moi.

C’est un héros désabusé, que j’ai trouvé antipathique et que j’ai été contente de quitter. Je ne me suis pas sentie immergée dans la société américaine de l’après-guerre qu’il nous dépeint.

Les seuls moments où ce récit m’a touché c’est lorsque le héros du récit nous parle de son petit frère décédé.

Il s’agit d’un roman considéré comme culte par beaucoup mais il en faut pour tous les goûts et il ne rentrera pas dans cette catégorie-là pour moi.

4 réflexions sur « L’attrape-cœurs »

  1. Coucou ! Bon, Holden, antipathique…je comprends que tu puisses penser cela, je l’accepte, et je continuerai à venir lire tes chroniques. Mais quel ado, aujourd’hui encore, n’a pas une période où il ne regarde que son nombril ? Pour moi il rejette la société et se sent rejeté, mais c’est simplement le symptôme d’un mal profond : quitter l’enfance et grandir, devenir un de ces adultes peu reluisants. Et tu ne le trouves pas altruiste quand il explique justement pourquoi il veut être « attrape-cœurs » ?
    Enfin je ne vais pas essayer de te faire changer d’avis !
    à très bientôt.

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    1. Je l’ai trouvé touchant quand il évoque son frère mais altruiste pas vraiment…après je pense que quand il évoque son souhait j’avais déjà décroché depuis un moment 😉

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