Y’aura-t-il trop de neige à Noël ?

Un recueil de nouvelles publié par Charleston

Note : 10/20

A lire si : vous êtes un(e) fan inconditionnel(le) des histoires d’amour improbables

A éviter si : vous aimez les histoires bien ficelées

C’est le soir du réveillon. Catherine a oublié le brie aux truffes, Valentine est coincée dans la cabine d’essayage d’un grand magasin, déguisée en mère Noël. Pauline déprime en Toscane, seule et célibataire. A New-York, le Dr Sam Miller se rend à un énième rencard de Noël organisé par sa sœur Imogene. Nina se retrouve enfermée chez elle, sous les toits de Montmartre, avec un inconnu et Audrey est en garde à vue pour avoir manifesté contre un abattoir. Tous ces personnages ont un point commun : malgré leurs apparences, ils vont passer le réveillon le plus féerique de leur vie !

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Après ma bonne expérience avec le recueil de nouvelles « 13 à table », je me suis dit qu’il fallait renouveler l’expérience du recueil de nouvelles et mon choix s’est porté sur « Y aura-t-il trop de neige à Noël ? ».

Tout d’abord parce que j’ai trouvé la couverture super sympa ! Oui, je sais c’est un peu léger comme argument mais cette dernière met tout de suite dans l’ambiance des fêtes.

Ensuite j’aime beaucoup les comédies romantiques au cinéma mais c’est vrai que j’ai eu peu l’occasion d’en lire alors raison de plus pour me lancer dans ce recueil.

Enfin, j’ai trouvé que ce livre avait une originalité qui est celle de nous présenter les nouvelles en 2 parties dont la seconde qui se déroule un an après les événements décrits en première partie.

Pourtant que de déceptions à la lecture ! Dans plusieurs des nouvelles j’ai vraiment trouvé que c’était un peu léger, en gros une jeune femme rencontre un jeune homme (beau de préférence), et hop tension sexuelle et hop au lit, le tout en un claquement de doigts. Attention, je ne suis pas prude et je ne m’offusque pas qu’on puisse finir au lit avec un inconnu, ce qui m’a gêné c’est qu’à aucun moment je n’ai cru aux histoires d’amour évoquées alors que je fais partie de ceux qui sont persuadés que le coup de foudre existe…

Alors oui, je sais, une comédie romantique obéit à des codes qu’il convient de respecter mais il faut à mon sens un minimum de crédibilité à l’ensemble.

C’est comme lorsque vous lisez un livre de fantasy par exemple, peu importe les codes développés par l’auteur, du moment que le livre est bien mené en tant que lecteur vous êtes prêts à accepter des nains lanceurs de haches ou des elfes archers (ou bien l’inverse, ne soyons pas sectaire !).

Cette déception est bien davantage présente dans la première partie du recueil que dans la deuxième.  En effet, les histoires se déroulant un an après sont bien meilleures et correspondent davantage à ce que j’espérais. Mais cela ne m’a pas suffi à limiter ma déception.

Après il en faut pour tous les goûts alors peut-être qu’un fan inconditionnel des comédies romantiques version papier y trouvera son compte mais pour moi, l’ensemble est trop inégale pour être appréciable.

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