The fact of a body

Un documentaire de Alexandria Marzano-Lesnevich publié chez Pan Macmillan (VO)

the fact couv

Etudiante en droit à Harvard, Alexandria Marzano-Lesnevich est une farouche opposante à la peine de mort. Jusqu’au jour où son chemin croise celui d’un tueur emprisonné en Louisiane, Rick Langley, dont la confession l’épouvante et ébranle toutes ses convictions. Pour elle, cela ne fait aucun doute : cet homme doit être exécuté.

Bouleversée par cette réaction viscérale, Alexandria ne va pas tarder à prendre conscience de son origine en découvrant un lien tout à fait inattendu entre son passé, un secret de famille et cette terrible affaire qui réveille en elle des sentiments enfouis. Elle n’aura alors cesse d’enquêter inlassablement sur les raisons profondes qui ont conduit Langley à commettre ce crime épouvantable.

Dans la lignée de séries documentaires comme Making a Murderer, ce récit au croisement du thriller, de l’autobiographie et du journalisme d’investigation, montre clairement combien la loi est quelque chose d’éminemment subjectif, la vérité étant toujours plus complexe et dérangeante que ce que l’on imagine. Aussi troublant que déchirant.


Vous avez sûrement vu passer ce livre sur Bookstagram ou sur les autres réseaux sociaux lors de sa sortie en France sous le titre « L’empreinte » publié aux éditions Sonatine.

Je l’ai achevé voilà une dizaine de jours mais impossible de rédiger ma chronique plus tôt.

Ce livre est terrible, chamboulant mais un peu décevant aussi.

Autant de sentiments contradictoires qui méritaient un peu de temps pour être détricoté.

« The fact of a body » (selon son titre original) est à la fois un documentaire – sur le meurtre d’un enfant par un pédophile – et un témoignage sur le récit d’une jeune femme violée, enfant, par son grand-père.

Les deux récits s’entrecroisent lors Alexandria, stagiaire dans un cabinet d’avocats se retrouve face à cette question lancinante : serait-elle prête à sauver du couloir de la mort un meurtrier d’enfant, pédophile, elle qui fut victime de son aïeul ?

L’introspection qu’elle mène, à la fois sur l’histoire du meurtre et sur son propre passé conduit à de nombreux passages insoutenables.

Le cheminement d’Alexandria est admirable de force et de résilience.

Elle réussit à évoquer de façon si subtile l’ambivalence de ses sentiments à l’égard de son bourreau ou de ses parents qui ont su et n’ont rien dit.

Cependant, la dernière partie du livre m’a déçue en retraçant le procès de Ricky Langley. le récit a perdu de sa force et de sa singularité pour me rappeler des récits déjà lus et relus de procès américains : choix du jury, débats etc.

J’achève cette critique sans savoir si au final j’ai aimé cette lecture… elle est admirable en bien des points, présente une force incroyable le tout étant contrebalancé par des longueurs et une dernière partie plus traditionnelle.

A year later, Bessie was pregnant again. This time the baby was a girl and the name Francis came more easily. Darlene the year after that. Then Alcide had finally gotten it in his head that maybe they could try their luck in Los Angeles. Bessie had always wanted to go – she was used to the idea that the sprawl of a country was something you could cross. No more living amid his parents and eight brothers and sisters and their families, roots so strong they bound you. A new life. New adventure.

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