Le géant des Florentins selon Michel-Ange

Un roman de Jean Lovera publié dans la collection Le roman d’un chef-d’oeuvre publié aux éditions Ateliers Henry Dougier



Voilà une nouvelle sortie dans la collection Le roman d’un chef d’œuvre, publiée aux ateliers Henry Dougier.

Cette fois-ci, pas d’analyse d’une peinture mais plutôt d’une sculpture, probablement l’une des plus connues au monde : le David de Michel-Ange.

Ce roman a pour narrateur l’artiste lui-même. Déçu d’une biographie rédigé par un ami, il décide de se confier à un disciple sur cette réalisation majeure.

Car il y en a des choses à dire sur le sujet : le David était, en effet, un projet un peu fou, car le marbre utilisé était réputé comme impossible à sculpter. Pourtant Michel-Ange décida de se confronter à ce bloc pour rendre hommage à une figure biblique, celle de David qui terrassa le géant Goliath. Avec une pression incroyable : pas de deuxième essai possible avec un bloc de marbre, la réussite doit être immédiate.

Pour les commanditaires de l’œuvre, il s’agissait de rendre hommage à la république de Florence alors que pour le maître, le but était d’exprimer la beauté, à l’égal des sculpteurs grecs de l’Antiquité.

Ce roman, réussi, est à l’aune du titre que j’avais eu l’occasion de découvrir auparavant, traitant du Radeau de la Méduse. 

En 120 pages , Jean Lovera nous permet d’en apprendre davantage sur le contexte de cette œuvre, mais également sur le travail préparatoire de Michel-Ange. 

Les informations sont distillées sans que cela soit pesant. Pour moi qui aime l’art sans avoir les connaissances liées, cette collection est indispensable.

Nous pouvons, aussi, entrevoir le caractère de ce génie qu’était Michel-Ange ainsi que les querelles qu’il pouvait avoir avec d’autres artistes tout aussi renommés comme Leonardo. 

En résumé, un livre qui dans la droite lignée de cette collection permet, de façon abordable, de se familiariser avec l’art et des œuvres culturelles majeures. 


« Ceux qui ont sculpté, il y a deux mille ans, des figures si parfaites et si harmonieuses n’avaient pas connu les chambres mortuaires. Ils n’en avaient nul besoin car leur seul souci, leur raison d’exister, était la quête de la beauté idéale. Je crois qu’ils ont inventé l’homme ; en harmonie avec la nature. Ils considéraient que la représentation du corps humain était l’unique travail artistique. »

Une réflexion sur « Le géant des Florentins selon Michel-Ange »

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